– La chanson est sortie en 1966 sur un album du même nom et dure 7 minutes et 18 secondes.
– Georges Brassens est né à Sète en 1921 et est toujours resté attaché à sa ville natale. Dans cette chanson, il exprime ses dernières volontés concernant son lieu de sépulture.
– Il demande au “tabellion” (notaire) d’ajouter un codicille à son testament, demandant que lorsque son âme se sera envolée pour rejoindre celles de Gavroche et Mimi Pinson, son corps soit ramené à Sète et enterré dans un “petit trou moelleux” près de la plage de la Corniche.
– Il souhaiterait qu’un pin parasol soit planté à côté de la tombe, entre “ciel et eau”, pour empêcher le soleil de gêner ses amis lorsqu’ils viennent lui rendre visite.
– La chanson fait aussi explicitement référence à Paul Valéry, également né à Sète, et à son poème “Le Cimetière marin”, espérant que le cimetière de Brassens sera “plus marin que le sien”.
– En 1969, lors d’une célèbre rencontre radiophonique entre Jacques Brel, Léo Ferré et Georges Brassens, ce dernier déclare à propos de la chanson : “Je vous le dis, je m’en fous d’être enterré sur la plage de Sète. Je l’ai fait pour le plaisir, pour aller au bord de la mer…”.
– Maxime Le Forestier a fréquemment repris la chanson dans plusieurs albums consacrés à Georges Brassens, comme “Le Cahier (40 chansons de Brassens en public)”, “Le Cahier (84 chansons de Brassens en public)” ou “Le Forestier chante Brassens (intégrale)”.
– Magyd Cherfi reprend également la chanson dans l’album “Les Oiseaux de passage” (un hommage à Georges Brassens par un collectif d’artistes) ; sa version se trouve sur la compilation “Putain de toi”.
– La chanson est mentionnée dans “Anamnèse de Lady Star” de L. L. Kloetzer, au chapitre “Hypasie” : “Comment s’appelait déjà ce chanteur qui rêvait d’être enterré sur une plage ?”.
– Sanseverino reprend également cette chanson sur l’album “Le Petit Bal perdu”, sorti en 2014.